Une nouvelle fois, le challenge est d’éviter la piste qui est l’itinéraire évident pour rejoindre notre point de départ. Un coup d’œil sur la carte permet de repérer un tracé (via Phalyak/Dhagarjun), au prix d’un bon détour et d’un nouveau col à gravir.
Mais nous sommes motivés et après la visite des grottes de Lupra qui servent de lieu de retraite spirituelle à qui est tenté par une expérience d’ermite, on franchit un énième pont himalayen avant d’attaquer le dernier gros effort.
Là encore, pas de trekkeurs en vue. Seulement des villageois qui s’étonnent de nous voir sur ces sentiers perdus. Le vent est souvent violent et l’on comprend bien pourquoi les paysages sont si arides et pourquoi il n’y pousse que ces ras buissons épineux.
Mais le vent permet aussi d’espérer secrètement apercevoir glaciers et sommets et effectivement ceux-ci nous récompenseront en haut du col.
La descente sur le sentier étroit qui serpente au cœur des pierriers mettra les articulations à rude épreuve. Mais Timothée est tellement à l’aise que notre porteur l’embarque à travers les raccourcis et lui donne même rendez-vous dans 10 ou 15 ans pour un trek himalayen d’envergure…
Je me répète… mais c’est magnifique 💜
Merci
Mélina