C’est donc parti pour une quinzaine d’heures a travers le desert baloutch.

Je tente de me mettre devant pour pouvoir a la fois profiter pleinement et prendre des photos, mais des le premier check-point, le galonne ordonne au chauffeur de me releguer a l’arriere, planque derriere les rideaux.

Bon maintenant que je suis bien arrive a Quetta, je peux bien le dire : cette route n’est pas vraiment la plus sure au monde. Independantistes baloutchs ou brigands descendus des montagnes qui forment la frontiere avec le paisible Afghanistan… Un touriste francais a meme ete enleve sur cette route il y a un un mois et demi. J’ai une bonne etoile… Pourvu que ca dure !

Pendant environ 200 km la route est plutot pas trop mauvaise, seulement quelques « deviations » a travers le desert a cause d’une dune qui empiete un peu trop sur la route. Un camion citerne qui a voulu tenter sa chance reste bloque.

Bon c’est vrai que j’ai un peu exagere en disant que le desert est vide. Il y a bien quelques bicoques abandonnees et aussi cette drole de maison que je crois etre une mosquee, vu l’orientation. Mais des villes ou villages, tres peu. L’occasion de faire une pause the et/ou priere. L’occasion de croiser encore ces regards baloutchs a donner le frisson. Heureusement que le sourire et universel et permet toujours de detendre l’atmosphere.

• 

•