36e et 37e jour : Bandar Abbas

De Shiraz, deux routes menent a Bam : la plus courte et la plus logique passe par Kerman, la seconde file vers le sud, jusqu’a la cote.

Golfe Persique, Mer d’Oman, Detroit d’Ormuz… les noms exotiques de ma carte me decident pour la route de la cote.

Bandar Abbas donc… On m’avait pourtant mis en garde contre la chaleur mais c’est encore pire que ce que je craignais. Au bout de 30 secondes, les mains sont moites, une 1 minute et les doigts gonflent, en 2 minutes tous les vetement collent a la peau et en 5, on se retrouve trempe, la sueur acide degoulinant dans les yeux et on ne reve plus que d’une douche glacee.

La ville n’a pas le charme certain des Ispahan et Shiraz mais on y retrouve l’ambiance du voyage, loin du confort et de la douceur de vivre des jardins du coeur de la Perse. Misere et mendicite mais aussi beaute irrationnelle propre a ces villes ou l’on vous demande sans cesse ce que diable vous pouvez bien y faire.

Hormis la chaleur moite, ce sont les costumes traditionnels qui me marquent tout de suite, tchador porte a la maniere d’un sari, pantalons des femmes serres aux chevilles par des guetres brodees et colorees et surtout ce drole de masque qui sert a la fois de voile et de lunettes de soleil aux persanes de la cote.

En quittant la ville, les panneaux qui mettent en garde contre les traversees intempestives de chameaux annoncent la proximite du desert. Effectivement, chameaux, oueds asseches et dattiers formeront le decor de la route de Bam.

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