43e jour : Quelque part au Pendjab, entre Khanpur et Zahir Pir

Le reveil… sous l’assaut furieux des mouches ! Et pour cause, les vaches, buffles et chevres se reveillent aussi… a 2 metres de nous ! C’etait donc ca, les bruits etranges entendus hier soir : les ronflements du buffle pendjabi…

A part ce leger desagrement, l’impression est excellente ! Riviere, dattiers, manguiers, tout y est… Et la maison de Zahoor : cette si typique maison de terre ou l’on dort dehors evidemment. Douche a la fraiche : l’eau fraiche pompee directement efface les traces du voyage en train… Petit dejeuner : galettes encore chaudes, 100% maison, du ble qui pousse a mon estomac, mangue tout juste cueillie… Les voisins passent discretement la tete au dessus des murets pour apercevoir l’angrez (anglais, tous les etrangers le sont…)

Pour la journee, on me fait enfiler la tenue typique des pakistanais :
je serai bien plus a l’aise dans ces larges vetements.

Direction Head Panjnad : l’endroit ou les cinq rivieres du Pendjab finissent enfin de se rencontrer. Ca n’est pourtant pas loin sur la carte, mais les routes sont terribles et on doit faire de nombreux petits trajets a 4 sur une moto pour recuperer une jonction. On traverse un nombre incalculable de villages, qui semblent tous identiques… Atmosphere de boue et de klaxons, mille etals proposent fruits et legumes, viande douteuse, boissons fraiches, mouches, etc…

Head Panjnad donc : l’endroit est populaire ici. Les familles viennent pique-niquer et se regaler de poisson grille. On fera un petit tour en barque sur l’Indus, mais le soleil est agressif et meme a l’ombre du barrage, la chaleur est a la limite du supportable.

Puis direction Uch Sharif, ville sainte de l’Islam ou de nombreux mausolees soufis attirent les pelerins de tout le pays. L’ambiance est particuliere : a la fois morbide et mysterieuse. On me passe un collier de fleurs autour du cou : avec ma tunique pakistanaise et ma barbe de 10 jours, la panoplie est parfaite. Les regards sont encore plus curieux que d’habitude. Serais-je un converti ? On doit le penser parfois car j’ai droit a de nombreux sourires : « Oooh, beautiful ! ».

Les enfants eux, ne se laissnt pas tromper si facilement et j’ai droit aux habituels « hello, how are you? ». Mon Lonely Planet Pakistan fait merveille grace a ses belles photos du pays. On ouvre grand ses yeux verts magnifiques. On m’interroge. Cette photo, ou est-ce ? Aaah Karachi… Il y a bien un cousin ou un oncle pour s’y trouver…

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