Calcutta

Calcutta, ville de misere, offre effectivement la vue d une pauvrete extreme, d une mendicite plus apparente encore, qui va de pair avec un systeme des castes renforce.Nous penetrons dans un « mourroir » garde par les soeurs poursuivant l oeuvre celebre de Mere Theresa ou les conditions de fin de vie sont effroyables.Mais la ville regorge egalement de superbes batiments, heritage du passe colonial, tel le VIctoria Memorial, construit en hommage a la Reine Victoria, Reine d Angleterre. Le fosse entre les classes riches et les plus pauvres y est ici abyssal.

Visite du temple de Kali, Deesse tres veneree de la destruction, ou la frenesie atteint son paroxysme.L un des habitants me gratifiera d une priere a la croisee des rues, montrant ainsi leur extreme devotion pour ce qui peut ressembler de pres ou de loin a leurs Dieux…Plusieurs regards croises renforcent ce sentiment, tel celui d une petite fille a qui j offrirai une fleur de lotus, symbole de Vischnu, qui m offrira un visage stupefait…

Photo des sucreries bengalies, percues comme les meilleures du pays, et du traditionnel henne.

Kolkata. Contrastee. Balancee entre traditions et modernite. Les gratte-ciels de Tata et consorts en arriere-plan, la misere au premier. Les rickshaw-wallah tirent – pieds nus – leurs riches clients a travers les rues boueuses. Mais la « Cite de la Joie » a effectivement ce quelque chose d’attachant, et les habitants ne boudent pas leur plaisir de se faire photographier, fussent-ils en train de se faire epouiller.

Incongruite des melanges. On trouve cote a cote : une riche artere commercante, un temple dedie a la terrible deesse Kali (ou l’on sacrifie encore des chevres de temps en temps) et le premier hospice ouvert par Mere Teresa.

Et notre voyage qui commence a tirer vers la fin. Plus qu’une etape « bouquet final » avant de prendre le chemin du retour. Et ce sera…

a suivre…

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