Karakorum Highway, 2e partie

Une file immense de pakistanais attend devant la gare routière. Des étudiants en Chine pour la grande majorité, qui reviennent au pays pour les vacances. Leur joie de rentrer est communicative et je suis bientôt invité chez chacun d’entre eux, ou presque, dans tous les coins du pays.

Ce sont de grands enfants et les gardes chinois ont bien du mal à garder leur sérieux.

La route vers le col est toujours aussi belle, malgré les doubles rangées de barbelés qui la bordent.

Enfin, après une ultime grimpette, le col de Khunjerab se dévoile. Plus de 4700 m d’altitude, la plus haute frontière du monde. Quelques flocons voltigent même. C’est un lieu unique, où de nombreux pakistanais se rendent, comme en pèlerinage pour se photographier dans la neige, sur un yack ou sous la monumentale et martiale arche chinoise qui marque la frontière.

S’ensuit une longue descente vers la ville frontière de Sost. Les vallées sont plus encaissées, les éboulements plus menaçants, et les paysages plus arides et impressionnants encore.

De Sost, on négocie dur un 4×4 collectif pour Gilgit. La conduite du chauffeur n’est pas des plus rassurantes. Je ne vois personne en face donc je double (même si c’est logique de ne voir personne dans un virage de montagne).

Malgré cela, la KKH côté pakistanais est sûrement une des plus belles route qu’il m’ait été donné d’admirer. Les sommets enneigés sont juste au dessus de nous et la traversée des villages réveillent le frisson de la liberté. Quel plaisir de retrouver le joyeux bazar pakistanais après tant d’années et après la très organisée Chine.

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