J’ai découvert la Russie que je ne connaissais pas. Celle qui est loin de Moscou. Et ces russes-là ont été extrêmement chaleureux et plein d’humour. Et pour l’anecdote, le grand vainqueur du jeu du français le plus célèbre est…

Pierre Richard. Mais oui 🙂

Paka paka Rossiya… Dans le train de nuit bondé de kazakhs curieux, on m’offre thé et friandises pour tuer le temps au passage des frontières. La cheffe de wagon m’ajoute à sa collection de selfies. Comment ça je n’ai pas Instagram ?

Au petit matin, changement de décor radical. Le Kazakhstan se découvre sous la poussière jaune du soleil levant.Après une looongue marche, je rejoins le centre d’Atyrau où serpente le fleuve Oural.

Ça y est. Je suis donc officiellement en Asie.

La ville est le centre névralgique du pays pour l’exploitation du gaz et du pétrole. Et ça se voit aux nombreux 4×4 et villas ultra sécurisées des expatriés qui côtoient les immeubles décrépits et les Ladas en panne. Le ruissellement de la richesse a, sans trop de surprise, eu une fuite quelque part. Vers Astana, la capitale ultra moderne sortie du désert, probablement.

J’aurai la chance d’être hébergé dans une adorable famille, l’occasion idéale de partager un peu de leur quotidien (ainsi que le plat national à base de cheval… Pardon tonton François)

Seul regret, la mer Caspienne se refuse une nouvelle fois à moi. Je tourne autour mais ne peux la voir. Elle n’est pas loin mais le rivage n’est que roseaux et marécages. Pas de route pour y accéder. On me conseille Aktaou mais le détour est de taille et le temps tourne… Ah oui, je dois entrer en Chine avant le 12 juillet…