La boucle est bouclée… 10 ans après, je retrouve Lahore, porte d’entrée vers l’Inde. Je retrouve surtout Nabeel, toujours actif Couchsurfer. Je retrouve aussi le plaisir de discuter sous les arcades de la grandiose mosquée. Étrange sentiment. Les images me reviennent comme si c’était hier. Et si la ville moderne s’est bien sûr développée, je n’ai pas l’impression que ce soit le cas pour la vieille ville, toujours aussi foutraque.

Malgré la rude concurrence des Uber climatisés, les autorickshaws klaxonnent et slaloment avec toujours autant de dextérité.

Quand la lourde pluie de la mousson s’abat sur la vieille ville, l’atmosphère poisseuse et le bourbier qui se créent révèle encore plus que la misère des villes est bien différente de celle des campagnes.