J’ai trouvé Delhi changée. La misère saute moins au yeux – elle a probablement été mise sous un tapis quelconque. Plus de vaches dans le centre non plus, mais toujours les meutes de chiens errants. Les rickshaws électriques sont légion désormais, on respire mieux.

Par contre c’est toujours le royaume de l’arnaque mais je ne suis pas né de la dernière pluie et chaque roupie est âprement négociée.

En fin de journée, les familles se pressent dans les parcs ou les lieux un peu éloignés de l’agitation comme le superbe complexe archéologique autour du minaret « Qûtab ». On se méfie des macaques qui se chamaillent quand ils ne s’épouillent pas.

La nuit tombée, au cœur de la ville moderne – New Delhi donc -, une espèce d’Arc de triomphe (pas très joli il faut dire), s’illumine aux couleurs du pays – c’est bientôt la fête de l’indépendance – et draine une foule immense dans une ambiance de kermesse. Maïs grillé, glaces à la rose, mendiants, Mango lassis et vendeurs à la sauvette font le décor…