Ici comme ailleurs, on me demande toujours si je suis marié et si j’ai des enfants… Et ici comme ailleurs, on comprend mal comment ma femme me laisse partir seul sur les routes.

Mais ici, à Peshawar la pachtoune, la conservatrice, où les valeurs traditionnelles sont parfois exacerbées, c’est encore un plus grand mystère.

Alors je répète partout que j’ai une femme merveilleuse et que la courageuse aventurière, c’est elle et non pas moi. Et partout on me dit que j’ai vraiment une chance incroyable (en ajoutant généralement « Moi, ma femme me tuerait ! »)

C’est bien vrai, et je lui souhaite un bon anniversaire en ce 23 juillet !

Pas beaucoup d’autre chose à dire de plus important pour cette halte où faire une photo est généralement délicat – sûrement au cas où il y aurait une femme qui entrerait dans le cadre. Mais ici comme ailleurs, j’y ai rencontré des gens formidables, toujours prêts à prendre soin de moi. Comme ces étudiants en 1re année de médecine qui m’ont recueilli dans leur chambre au dernier étage de l’hôpital, entre les livres d’anatomie et de physiologie, ou comme ce garde qui tenait absolument à me protéger…