Sari-Tash

La route offre très vite des paysages de cartes postales. Yourtes et chevaux gambadant dans d’immenses et verts pâturages : oui c’est bien le Kirghizstan…

Finalement les passagers s’incrustent lentement mais sûrement et la marchroutka surchargée a parfois du mal à grimper. Les victuailles, les pièces mécaniques, les tapis, tout le ravitaillement valdingue et nous tombe dessus.

Ça monte sec. Évidemment la température descend tout aussi sec. Arrivé à Sary-Tash, une pluie glaciale m’attend. On est à plus de 3000 m et je viens de me prendre un choc thermique assez violent. Il faisait encore plus de 40° hier matin.

Du coup, c’est pas la grosse forme. Dans la petite guest house, je tape ces mots sous 3 couettes en espérant que ça ira mieux demain. La traversée de la frontière chinoise n’est pas réputée pour être un partie de plaisir.

Avant de se coucher, le soleil a daigné illuminer une dernière fois la vallée avec les montagnes du Pamir en arrière-plan. De bon augure pour demain.

Mise à jour du petit matin :

Bon tout va bien, j’ai récupéré mes degrés corporels et le ciel est clair. J’ai pu assister au lever du soleil et l’immensité blanche du Pamir ne rentre pas dans l’objectif. Direction la frontière, en stop. Je ne sais pas s’il est aisé de se connecter en Chine alors pas d’inquiétude si je ne donne pas de nouvelles pendant quelques jours.

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