Tashkurgan

Ambiance de fin de route pour cette petite ville peuplée de Tadjiks ismaëliens. Le premier poste frontière est installé à la sortie de la ville, pourtant encore à une petite centaine de kilomètres de la frontière géographique.

Pas de chance, j’y débarque le vendredi soir et… la frontière est fermée le week-end. Ce n’était pas prévu et me voilà « coincé » deux jours dans un endroit, certes sympathique, mais où il n’y a que peu de choses à faire.

Des vestiges d’une antique forteresse sont la fierté de la ville et, pour profiter de la lumière du couchant, je m’y rends à l’heure de la fermeture. Il n’y a plus personne et j’en profite égoïstement.

Tout de même, « Stone Town » est à 50 m à vol d’oiseau de l’auberge de jeunesse, mais il faut faire 1 km pour y accéder, en suivant scrupuleusement le tracé touristique. Route neuve, village Tadjik typique – au mieux préservé, au pire reconstitué -, et même une scène où, le soir, des faux Elvis et des danseurs et danseuses en costume traditionnel performent pour les – rares – touristes et les locaux, notamment la « danse de l’aigle », symbole tadjik.

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