Au revoir l’Europe. L’Union du moins.
Quitter Budapest en stop n’a pas été aussi difficile que prévu et je passe la frontière ukrainienne en fin d’après-midi. Mon chauffeur me dépose dans le bled suivant, « Tchop », qui selon lui est un nœud ferroviaire. Parfait pour un train de nuit vers Kiev ?
L’immense hall vide de la gare et la préposée à (l’apparente) amabilité soviétique donnent le ton. On passe une étape dans le voyage : l’anglais ne sert plus, il faut ressortir les vagues notions de russe de la mémoire. Je finis pas comprendre qu’il y a bien un train de nuit, mais qu’il est complet. Le prochain est à 5 h du matin et bien sûr, pas d’hôtel en ville…
Devant mon insistance, la – finalement – brave dame me donne rendez-vous à 19 h, histoire de voir si elle peut quand même caser ma carcasse quelque part.
Il n’y a plus qu’à espérer…
« Tout vient à point à qui sait attendre »