Kiev

Madame a fait des miracles.

Vu le tarif pour traverser le pays (moins de 12€), je m’attendais à un loooong trajet de 13 heures, en 3e classe, coincé entre poules et moustachus en sueur.

Mais non, c’est bien un wagon-lits auquel j’aurai droit. Tout en sky et formica, un charme certain. Je n’évite pas les moustachus en sueur pour autant, mais on ne va pas se plaindre.

On quitte la gare au milieu de centaines d’essieux rouillés rappelant le temps où Staline avait décidé de modifier l’écartement des voies pour éviter une invasion par le rail. Les paysages se dévoilent avant de disparaître dans l’obscurité : villages figés dans le temps, usines désaffectées…

Kiev enfin. Pas de train pour le sud-ouest de la Russie sans passer par Moscou. Direction donc Kharkov demain. On verra bien comment passer la frontière, ce qui risque d’être une expérience vu les relations entre les deux pays et la proximité du Donbass.

6 commentaires sur “Kiev

    1. Sandwiches, biscuits, snickers fondus, fruits secs, trucs bizarres frits et bières (il fait chauuud). Premier « repas » chaud ce soir sous forme d’une espèce de burger au porc.

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